Atelier de restauration d'art
Le Bleu du ciel
Rien n'est plus fascinant que de voir, au cours du nettoyage et de l’allégement du vernis d’un tableau, les couleurs d'origine réapparaître. L’artiste avait pensé ces nuances avec soin, mais le temps, l’oxydation du vernis ou de mauvaises conditions de stockage les avaient ternies. C’est grâce à la restauration que les véritables teintes reviennent à la lumière, en particulier les bleus profonds du ciel, de l’eau ou des yeux.
Le Bleu de l’eau
Les œuvres sur papier, qu’il s’agisse d’estampes, d’affiches ou d’autographes, ont un charme unique souvent redécouvert avec le temps. Parfois, rien ne ravive mieux leur éclat et leur état que l’eau, en effet les traitements aqueux rétablissent les liaisons hydrogènes entre les groupes hydroxyles des chaînes de cellulose, redonnant ainsi vie à ces documents fragiles.
Le Bleu d’Adrian
Le Bleu qui m’envoûte est celui des cieux, de l’eau, des yeux... C’est cette teinte qui m’a guidé vers la restauration d’art. Sans prétendre avoir inventé une couleur comme Yves Klein, je consacre mon expertise à raviver les vraies couleurs de vos œuvres et documents graphiques, avec passion et un soin méticuleux.
... et des scalpels, des burins, du Klucel G, de la colle de lapin, des ficelles, des pinceaux, des pigments, de la cire et des vernis, mais surtout, de la patience... Des heures et des heures à la disposition de vos oeuvres...
La nuit est bleue / En cours dans mon atelier
Achetée lors d’une vente en ligne, cette huile sur bois d’un artiste inconnu m’a captivé par la finesse des traits et le sujet tendre, typique des peintures du XIXe siècle, malgré le paradoxe du tableau. Pourquoi une jeune fille et son chien posent-ils dans une forêt, la nuit ? La réponse s’est révélée rapidement après le nettoyage : la « nuit » n’était en fait qu’un vernis extrêmement sale et oxydé, dissimulant le beau bleu du ciel. Une fois le tableau nettoyé, une nouvelle surprise est apparue : la signature de l’artiste, Narcisse Virgilio Díaz, également connu sous le nom de Narcisse Díaz de la Peña (1807-1876). Les recherches ont montré que la jeune femme s'appelait Marie et qu'elle était la fille de l’artiste. Cette œuvre est actuellement en cours de restauration dans mon atelier. Après avoir allégé le vernis, j’ai décidé de ne pas conserver les repeints afin de révéler les couleurs et les formes authentiques réalisées par l’artiste. À suivre…
©Bleu d'Adrian / Litho Art Paris 2024. / Tous droits réservés. SIRET : 828 165 894 00019
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